navigationmenu

lundi 24 janvier 2022

Soupe de lentilles, potimarron et pak choy au curry rouge

S'il y a bien un mois plein de contradictions en cuisine, du moins sur internet, c'est le mois de janvier. D'un côté on a la team galette, qui rivalise d'inventivité pour proposer sans cesse de nouvelles déclinaisons, et de l'autre la team détox qui a pour objectif "d'éliminer les excès des fêtes". Même France Inter s'y est mis l'autre jour avec une émission sur les jeûnes, les mono-diètes et autre joyeusetés (lol). Au vu du sujet de mon article, on pourrait se dire que je joue dans la deuxième catégorie, mais PAS. DU. TOUT !

Alors, on va mettre les choses au clair tout de suite : les détox, c'est de la fumisterie marketing qui ne repose sur aucune preuve scientifique. Le corps humain est déjà équipé d'un foie et d'une paire de reins qui lui permettent de filtrer les toxines au quotidien (sauf cas particulier de maladies hépatiques ou rénales), donc il n'a absolument pas besoin d'une cure de jus gingembre/spiruline/champignons adaptogènes/poudre de fées.



Quant aux "excès des fêtes", eh bien... Oui, il est probable que vous ayez un peu abusé sur la bouffe à Noël (du moins si vous n'aviez pas le Covid comme moi), et alors ?... C'est fait pour ça les repas de fête non ? L'équilibre alimentaire, c'est quelque chose qui se construit sur la durée, pas sur deux semaines dans l'année, le corps est capable de se réguler tout seul, alors on arrête de paniquer. Manger un peu moins après les fêtes parce qu'on a pas faim après les gros repas et qu'on sent que notre système digestif a besoin d'un peu de repos, oui, mais se mettre au régime dès le 1er janvier et écrire "perdre 2 kilos" dans sa liste de bonnes résolution qu'on ne tiendra pas, c'est non. Et puis, franchement, si vous avez réellement pris du poids à Noël, c'est pas grave. Non, vraiment, je vous assure. Ca ne fait pas de vous quelqu'un de moins bien. Ca ne change pas la personne que vous êtres. Ca ne vous rend pas moins digne d'affection. Et à moins que vous n'ayez un diabète et un taux de cholestérol qui crèvent le plafond, ça ne met pas votre santé en danger. Donc vraiment, ça ne change rien à votre vie, même si on nous a fait croire le contraire depuis le début de notre existence ou presque. On reparlera de tout ça dans un autre post, si j'arrive à finir de l'écrire.


Bref, vous l'aurez donc compris, si je poste une recette de soupe en janvier ce n'est donc pas dans une optique de détox mais simplement parce que : 

1) attention scoop : c'est l'hiver et on se caille (surtout ici en Alsace. Les gens qui vivent dans le Sud et qui se plaignent d'avoir 12°C en janvier, vous savez pas de quoi vous parlez. Et c'est une béarnaise qui vous dit ça !)

2) j'adore la soupe

3) c'est mon blog ici donc jfais ske jveux et si je veux poster une recette de soupe eh ben je poste une recette de soupe okay ?!

4) celle-ci en particulier, elle est vraiment très très très bonne, avec ses morceaux de potimarron bien tendres dont la douceur se marie à merveille avec le lait de coco et la pâte de curry. Les lentilles, source de protéines et de fer, font de cette soupe un vrai repas complet, on joue pas dans la même catégorie que le bouillon aux vermicelles de mamie ! Le pak choy, c'est pour la petite touche de vert, parce qu'un plat végane sans herbe dedans c'est contraire à la loi. Non, en vrai c'est tout simplement parce que c'est un de mes légumes préférés en ce moment donc j'en mets un peu partout mais vous pouvez sans problème le remplacer par des épinards ou des blettes si vous n'en avez pas, ça apporte un contraste de textures sympa. On ne fait surtout pas l'impasse sur le jus de citron vert au moment du service, il vient vraiment réveiller toutes les saveurs de la soupe, et en plus il aide à améliorer l'absorption du fer contenu dans les lentilles. Et bien sûr, on finit avec de la coriandre fraîche, du moins pour ceux qui aiment, les autres vous avez le droit d'aller engueuler vos parents de vous avoir refourgué du matériel génétique défectueux qui vous fait confondre son goût fabuleux avec celui du savon. Si avec tout ça je vous ai pas donné l'envie de lâcher votre bol de bouillon détox au radis noir, je sais pas ce qu'il faut de plus !


Quelques précisions sur les ingrédients pour finir. Concernant la pâte de curry thaï : elle s'achète bien évidemment en épicerie asiatique, mais elle peut aussi se trouver en grandes surfaces, au rayon cuisines du monde. Vérifiez bien les ingrédients car certaines peuvent contenir de la sauce de poisson ou de la pâte de crevettes. Il existe plusieurs variétés de pâtes de curry, je suis loin de toutes les connaître et de pouvoir dire la différence entre chaque, donc je ne peux pas affirmer que toutes conviennent pour cette recette, mais ici vous pouvez sans crainte utiliser de la pâte de curry verte ou jaune (la variété est généralement bien identifiée sur l'étiquette). Attention, c'est un condiment souvent assez piquant (et la verte encore plus que la rouge), donc allez-y mollo si vous ne connaissez pas cet ingrédient, surtout si le bocal est neuf. De toute façon, le gingembre, l'ail et la citronnelle créent déjà une bonne base aromatique, et la pâte de curry est très parfumée, donc même si vous en mettez peu votre soupe ne sera pas fade. Au besoin, vous pouvez toujours en rajouter au fil de la cuisson, en la diluant dans un peu d'eau au préalable. Le sucre et le jus de citron vert vont aider à tempérer un peu le piquant (et puis bon, le piment en hiver ça réchauffe !). Pour la citronnelle, là aussi elle se trouve en épicerie asiatique, fraîche et entière ou surgelée et hachée, et Picard en vend également. Vous pouvez remplacer le potimarron par de la courge butternut, de la patate douce ou même des carottes, et le pak choy par des épinards ou des blettes, peut-être même par du chou chinois, du chou vert ou du chou kale ou cavolo nero. Pour les trois derniers, il faudra adapter le temps de cuisson car leurs feuilles sont plus dures.


Soupe de lentilles, potimarron et pak choy au curry rouge {végane, sans gluten, sans soja}
Pour 2 à 3 personnes en plat principal :
- 250 g de potimarron (ou butternut ou patate douce, ou carottes)
- 75 g de pak choy (ou blettes ou épinards, ou chou chinois, ou kale, cavolo nero ou chou vert)
- 75 g de lentilles brunes sèches 
- 1 cs de pâte de curry rouge (à doser selon votre résistance au piment)
- 1 gousse d'ail
- 1 morceau de gingembre frais de la taille de la gousse d'ail
- 1 tige de citronnelle (ou 1 cs de citronnelle hachée surgelée)
- 200 ml de lait de coco
- 300 ml de bouillon de légumes
- 1 cc sucre
- huile végétale neutre
- pour servir : coriandre fraîche, citron vert

Faire cuire les lentilles dans une casserole d'eau bouillante jusqu'à ce quelles soient tout juste tendres (10 à 15 minutes). Égoutter et réserver.

Couper le potimarron en tranches fines (3 mm). Il n'est pas nécessaire de le peler. Nettoyer le pak choy et découpez les plus grandes feuilles en lamelles si nécessaire.

Râper ou hacher finement l'ail et le gingembre. Retirer les feuilles externes dures de la tige de citronnelle et couper le haut de la tige pour ne garder que le bulbe tendre. L'écraser avec le plat du couteau et le hacher finement.

Dans une casserole, faire revenir l'ail, le gingembre, la citronnelle, et la pâte curry dans un peu d'huile à feu moyen en remuant constamment jusqu'à ce qu'ils embaument. Ajouter le lait coco et le bouillon en grattant le fond de la casserole pour récupérer tous les aromates. Porter à ébullition.

Ajouter les tranches de potimarron, puis baisser le feu et cuire à couvert pendant 10 min. Si besoin vous pouvez ajouter un peu plus de pâte de curry diluée dans un peu d'eau à ce stade.

Ajouter les lentilles, le sucre et laisser cuire encore 10 min.
 
Ajouter le pak choy et cuire 2 minutes supplémentaires. Si vous utilisez du chou kale, cavolo nero ou chou vert, adaptez le temps de cuisson car les feuilles sont plus dures.

Gouter et rectifier l'assaisonnement. Servir parsemé de coriandre fraîche et d'un trait de jus de citron vert.

mardi 23 mars 2021

Lasagnes véganes aux épinards, champignons et ricotta de soja

Eeeeeet bonjour ! Est-ce que vous êtes prêts pour une nouvelle recette de pâtes ? Je me rends compte que c'est la troisième que je poste à la suite haha (et avant ça j'avais posté des ramen qui ne sont rien d'autre qu'une soupe de nouilles !) Promis, je mange autre chose au quotidien, mais quand même, il faut admettre que c'est bon les pâtes, non ? En tout cas, moi je ne m'en lasse jamais, et j'ai d'ailleurs développé la capacité de transformer à peu près n'importe quel légume en accompagnement pour pâtes !


En parlant de légumes, nous voici pile dans la période la plus difficile de l'année, celle où les légumes d'hiver nous sortent par les yeux et ceux de printemps se font encore attendre. Je me répète chaque année, je sais, mais le début du printemps c'est vraiment une grosse arnaque... Vivement les premières asperges ! En attendant, le seul légume à peu près cool à la Ruche qui dit oui, c'est l'épinard (ça en dit long sur le niveau de coolitude des autres...) et comme j'adore ça, j'en achète souvent, au grand désespoir de mon mec qui n'est pas aussi fan que moi. La dernière fois, j'ai soulevé l'idée d'une quiche épinards/champignons, inspirée par un post Instagram, mais elle n'a pas été accueillie avec enthousiasme, donc je me suis rabattue sur des lasagnes. Bon, elles ont pas eu le succès escompté auprès de monsieur, mais moi je les ai trouvées très bonnes et j'ai pensé qu'elles méritaient leur place ici.


Alors certes, le mélange ricotta/épinards, c'est un classique, je réinvente pas l'eau tiède avec cette recette. Mais la ricotta de soja que j'utilise ici change de ce qu'on voit habituellement dans la blogosphère cuisine végane : souvent, on trouve des préparations à base de tofu émietté, jus de citron, levure maltée etc, et même si j'adore le tofu, je trouve que c'est un ingrédient qui a trop de mâche pour vraiment reproduire la texture de la ricotta. Il existe aussi des recettes à base d'amandes ou de noix de cajou, mais qui a vraiment envie de mettre 27€ de noix dans un plat de lasagnes ? Alors qu'on peut tout simplement procéder comme pour la ricotta à base de lait animal : on fait cailler du lait de soja avec du jus de citron, on laisse reposer puis on égoutte le tout à travers une étamine (ou même juste un torchon propre), et on a de la ricotta végétale crémeuse à souhait, parfaite pour farcir des pâtes, mais aussi des légumes, une tarte, etc. Yapluka mélanger avec les épinards et les champignons poêlés, coincer ça entre deux feuilles de lasagne, recouvrir de béchamel (qui utilise le reste de la brique de lait de soja, pas de gâchis !) et de levure maltée pour gratiner, et hop, au four ! On peut très bien préparer la farce à l'avance et faire le montage plus tard, elle se conservera bien au frais pendant quelques jours. Par contre, comme elle n'est pas très liquide (comparée à une sauce à base de sauce tomate par exemple), je fais précuire mes feuilles de lasagnes afin d'être sûre qu'elles soient bien tendres après passage au four. J'espère que cette recette vous plaira autant qu'à moi et vous aidera à patienter un peu en attendant l'arrivée du VRAI printemps !

PS : si jamais vous êtes pas très potes avec les épinards comme mon mec, j'ai aussi dans les archives une recette de lasagnes façon bolognaise au tofu rosso (qui bluffera assurément tout votre entourage), ou au chou rouge et champignon (parfaite pour planquer les derniers choux de la saison !). Promis, la prochaine fois on parlera pas de pâtes ;)


Lasagnes aux épinards, champignons et ricotta de soja {végétalien, sans noix}
- 500 g d'épinards frais
- 250 g de champignons bruns
- 1 oignon jaune 
- 2 gousses d'ail 
- 1 litre de lait de soja non sucré 
- 260 ml de bouillon de légumes 
- 2 cs de margarine 
- 4 cs bombées de farine
- 2 cs de jus de citron
- pâtes à lasagnes sans œufs
- huile végétale
- sel, poivre, muscade
- levure maltée

Porter 750 ml de lait de soja à ébullition. Quand il bout, couper le feu et verser les 2 cuillères de jus de citron. Mélanger et laissez reposer 45 min.

Pendant ce temps, émincer l'ail et l'oignon, détailler les champignons en tranches et hacher grossièrement les épinards.

Faire revenir l'ail et l'oignon dans un peu d'huile et avec une pincée de sel jusqu'à ce que l'oignon soit translucide. Ajouter les champignons et laisser cuire jusqu'à ce qu'ils aient rendu leur eau. Ajouter les épinards et laisser réduire. Réserver.

Après 45 min de repos, égoutter le caillé de soja à travers une étamine. Le mélanger aux légumes tiédis et assaisonner au goût avec sel et poivre. À ce stade, la farce peut être conservée au frais quelques jours avant utilisation.

Faire fondre la margarine à feu moyen dans une casserole et y verser la farine. Mélanger pour former une pâte et laisser cuire 2 min en remuant. Verser 250 ml de lait de soja et 250 ml de bouillon progressivement, en remuant bien pour délayer le roux. Laisser épaissir à feu moyen et assaisonner au goût avec sel, poivre et noix de muscade.

Faire précuire les feuilles de lasagnes dans une casserole d'eau bouillante, par 3 ou 4 en remuant pour éviter qu'elles ne collent entre elles. Les retirer quand elles sont al dente.

Étaler une fine couche de béchamel au fond d'un plat allant au four, recouvrir de feuilles de lasagnes, garnir avec la farce, puis répéter les couches de pâtes et de farce jusqu'à épuisement, en terminant par une couche de pâtes. Repartir la béchamel par dessus et saupoudrer de levure maltée.

Enfourner pour 20 min à 180°C.

mercredi 10 février 2021

Ravioles aux topinambours et huile de truffe

Bon, j'ai raté le coche pour les vœux de nouvelle année, j'ai pas vu passer le mois de janvier. Franchement, quelle arnaque, on fait plus rien de notre vie a cause du Covid et le temps me fil quand même entre les doigts... Bref, même s'il est un peu tard pour ça, je vais parler de mes bonnes résolutions pour 2021 (quoi que, ne doit-on vraiment limiter la prise de bonnes résolutions qu'au mois de janvier ? Vous avez 4h, l'usage de la calculatrice n'est pas autorisé), car c'est l'une d'entre elles qui est à l'origine de cet article. C'est facile à deviner : cette année, j'aimerais faire des pâtes fraîches plus souvent, car j'adore ça. J'ai un laminoir à pates depuis presque 6 ans maintenant et il n'a que trop peu servi, alors que c'est un outil qui m'a longtemps fait rêver (chacun ses rêves, que voulez-vous... je fantasme aussi sur une presse à tortillas et des bols en pierre coréens si vous voulez tout savoir !). Je crois que tout ce temps, je m'étais persuadée que c'était un chantier de faire ses propres pâtes, même avec un laminoir. Alors qu'en fait, ça n'est pas si compliqué ! Certes, les raviolis c'est un peu plus long, mais le jeu en vaut la chandelle, d'autant plus que c'est très difficile de trouver des raviolis frais véganes dans le commerce.



J'ai fait cette recette pour la première fois pour le réveillon de Noël, le premier que je passais sans ma famille en 30 ans d'existence. J'avoue que ça m'a fait un peu bizarre, on a même failli ne rien faire du tout, et puis on a quand même saisi l'occasion de se faire un repas de fête. Après une longue réflexion, on a opté pour des ravioles en entrée. Bon, au départ elles devaient être à la ricotta végétale mais on s'est plantés en achetant le lait de soja, on en a pris du sucré... Heureusement, j'avais des topinambours, je sais plus trop pourquoi j'en avais pris à la Ruche qui dit oui, mais ils ont sauvé notre entrée ! On les a servies avec une poêlée de champignons sauvages, mais elles sont aussi très bonnes avec un filet de crème végétale et de parmesan végane (mon préféré est le NoMuh Rezent de chez Vegusto). Je les ai tellement aimées que je me suis dit qu'elles méritaient leur place ici. En plus, c'est bientôt la Saint-Valentruc et on est d'accord que des raviolis maison c'est hyper romantique, non ? (Bon par contre les topinambours ça donne des gaz, ça c'est de suite beaucoup moins glamour...)


Bon, et puisque j'avais dit en début d'article que j'allais parler de mes bonnes résolutions, en voici la liste complète en plus des pâtes fraîches : faire du tempeh et du seitan plus souvent, essayer de faire des nouilles pour ramen et des nouilles udon maison, réussir le grand écart latéral et facial (pour le second j'ai encore beaucoup de boulot mais je n'ai rien à perdre en me fixant un tel objectif !), réussir mes montées en V inversé et le Superman à la pole dance, lire 25 livres (au moins) et reprendre l'écriture. Voilà, maintenant qu'elles sont publiques, je n'ai plus qu'à m'y tenir !


Ravioles au topinambours et huile de truffe {végétalien, sans soja, sans noix}
Pour 2 personnes en plat principal (ou 4-5 personnes en entrée) :
- 75 g de farine de blé T45
- 75 g de semoule de blé dur (ou de farine de blé T45)
- 150 g d'eau
- 1/4 cc de sel (de préférence kala namak)
- 1 pointe de couteau de curcuma (optionnel, pour la couleur)
-500 g de topinambours
- 1 cc d'huile de truffe
- 1 cs de persil haché
- sel, poivre, noix de muscade au goût

Mélanger la farine, la semoule de blé dur, le sel et le curcuma dans un saladier. Ajouter progressivement l'eau en remuant avec une cuillère en bois. Lorsque toute l'eau a été incorporée, pétrir jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène. Vous pouvez aussi réaliser cette étape au robot.

Couvrir la pâte et laisser reposer 30 min à température ambiante.

Eplucher les topinambours et les faire cuire à la vapeur jusqu'à ce qu'ils soient tendres. Les réduire en purée à l'aide d'une fourchette et laisser refroidir.

Ajouter l'huile de truffe et le persil à la purée de topinambours et assaisonner de sel, poivre et noix de muscade au goût.

Diviser la pâte en 4 morceaux. Etaler finement à l'aide d'un laminoir (je vais jusqu'au cran n°6) ou d'un rouleau à pâtisserie (farinez bien votre plan de travail au préalable).

Disposer une bande de pâte devant soi, déposer des petits tas de farce à intervalles réguliers (environ 1 cc bombée pour des ravioles de 5 cm de diamètre comme sur les photos), mouiller légèrement la pâte au doigt autour de la farce et déposer une autre bande de pâte par dessus. Bien sceller les deux pâtes en chassant les bulles d'air. Découper les ravioles à l'aide d'un emporte-pièce. On peut aussi découper d'abord des disques de pâte, déposer la farce au centre de la moitié d'entre eux et les recouvrir d'un second disque en scellant les bords avec un peu d'eau.

Porter une casserole d'eau salée à ébullition. Y faire cuire les ravioles 3 minutes. Egoutter et servir immédiatement.

mardi 22 décembre 2020

Gratin de pâtes au brocoli et au kimchi

Je ne suis définitivement pas une bonne blogueuse culinaire : non seulement mon rythme de publication est complètement anarchique, mais en plus je ne suis pas du tout les tendances du moment. Actuellement, tout l'Internet n'a qu'un mot à la bouche : Noël. Et moi je débarque avec un gratin de pâtes pas festif pour un sou !


Mais bon, si vous fouillez dans mes archives, vous verrez que je n'ai de toute façon jamais été très inspirée en cette période. Et cette année, c'est pire que jamais : j'ai beau habiter en Alsace, terre Noël-esque par excellence, avec le Covid qui nous a sucré les habituels marchés et leur odeur entêtante de gaufres et de vin chaud, je ne suis absolument pas dans l'ambiance. Et pour la première fois en trente années d'existence, je ne passerai pas le réveillon en famille, chez ma grand-mère, car les risques sanitaires sont trop élevés.


J'en suis donc venue à me demander ce que représentait Noël pour moi, en dehors d'une occasion pour se retrouver avec mes proches autour d'une table. Et la réponse est : rien d'autre. Je ne suis pas croyante, alors célébrer la naissance de Jésus, en soi, ça me passe au-dessus de la tête. Quant à l'aspect outrageusement consumériste de cette tradition, cela fait quelques années que j'en suis lassée.

Bref, tout ça pour dire qu'il faut pas compter sur moi pour publier des recettes de Noël ! De toute façon la blogosphère en regorge par centaines donc je sais que je n'ai pas à m'inquiéter pour vos menus de réveillon ;) Par contre, pour un plat facile et réconfortant après un marathon de biscuits de Noël ou de courses de dernière minute, vous êtes au bon endroit !


Gratin de pâtes au brocoli et au kimchi {végétalien, sans noix, option sans gluten, option sans soja}
Pour 2 personnes :
- 250 g de pâtes
- 200 g de fleurettes de brocoli (frais ou surgelé)
- 2 cs de kimchi grossièrement haché, fait maison ou du commerce (attention, beaucoup de kimchis du commerce contiennent de la sauce de poisson !)
- 150 ml de lait végétal non sucré
- 2 cc de fécule de maïs ou de pomme de terre
- 2 cs de sauce sriracha (à doser selon le goût)
- 50 g de cheddar végétal râpé
- sel et poivre
- chapelure, levure maltée, graines de sésame

Faire cuire les pâtes al dente comme indiqué sur l'emballage. 5 min avant la fin de la cuisson, ajouter les fleurettes de brocoli.

Dans une petite casserole, mélanger le lait froid, la fécule et la sauce sriracha. Porter à ébullition en fouettant constamment. Quand le lait bouillonne et commence à épaissir, ajouter le fromage végétal et mélanger jusqu'à dissolution complète.

Mélanger les pâtes et le brocoli égouttés avec la sauce et le kimchi grossièrement haché. Rectifier l'assaisonnement avec sel et poivre au goût.

Répartir dans plat à gratin et parsemer de chapelure, levure maltée et graines de sésame.

Faire gratiner sous le grill du four à 180°C pendant 10 à 15 min, jusqu'à ce que le dessus soit doré. Servir chaud.

lundi 9 novembre 2020

Tarte flambée au potimarron et champignons, pesto de persil

Après ma recette de ramen qui, je dois l'admettre, n'était pas des plus simples, voici une recette beaucoup moins complexe, et surtout beaucoup plus locale pour l'Alsacienne d'adoption que je suis !

Acheter des légumes locaux à toujours été quelque chose d'important pour moi. Depuis que je suis étudiante et donc que j'ai commencé à faire mes propres courses, j'ai toujours cherché à favoriser les maraîchers autour de moi et je crois avoir testé à peu près tous les systèmes qui existent. Je me souviens encore de ces dimanches où je prenais le bus, depuis ma résidence universitaire paumée dans la banlieue grenobloise, pour aller sur une petite place du centre ville où se tenait un marché de producteurs. J'adorais y aller, acheter des légumes non calibrés qui me rappelaient ceux que ma grand-mère nous donnait (d'ailleurs j'aimais particulièrement me fournir auprès de papis et mamies avec un stand minuscule, tant ils me rappelaient mes propres grands-parents, avec leurs mains ridées aux ongles noircis de terre), à tel point que parfois je m'emballais, et une fois rentrée, je me demandais comment j'allais pouvoir manger tout ce que j'avais ramené. Mais finalement, comme j'emportais parfois ma gamelle pour le midi, je n'ai jamais eu à jeter quoi que ce soit (enfin sauf la fois où j'ai fait un raté culinaire monumental que je vous raconte ici...).

En deuxième année d'études, je me suis mise en coloc avec une amie et nous nous sommes inscrites à une AMAP qui livrait sur le campus. On était 3 à partager un panier, que je récupérais tous les lundis soirs avant mon cours de japonais, où j'arrivais systématiquement en retard et avec un cabas d'où dépassaient poireaux et salades. Ma prof me demandait toujours quels légumes j'avais eus et j'ai appris bon nombre de noms japonais à cette occasion ! C'est à cette époque que j'ai vraiment appris à cuisiner les légumes, étant donné que les paniers des AMAP, c'est toujours un peu la loterie. Je crois bien que mon amour avec le kimchi, et par extension avec la cuisine coréenne, a débuté à cette époque-là, puisqu'il a bien fallu que je fasse quelque chose des choux chinois que je découvrais alors.


Lors de mon semestre Erasmus en Allemagne, j'allais aussi faire le marché (du coup je suis assez calée en noms de fruits et légumes dans la langue de Gœthe également !), et idem de retour en France lors de mes premières années de boulot. Plus tard, j'ai testé le système de cueillette, où les légumes étaient à un prix ridiculement bas (le kilo de haricots verts ou plats était à 3€ si je me souviens bien, il n'était donc pas rare qu'on en engloutisse 2 kilos à deux par semaine !). 

En arrivant à Mulhouse, je me suis à nouveau inscrite dans une AMAP et j'ai mangé des kilos de chou, comme en témoignent mes articles de 2018 ! J'ai malheureusement dû interrompre mon inscription pour plusieurs raisons et j'avoue que ça me manque parfois un peu. J'ai fait quelques fois le marché mais comme il est à l'autre bout de la ville par rapport à chez moi, ce n'est pas très pratique... Heureusement, un petit producteur local a installé un stand devant la gare, qui est à même pas 10 minutes à pieds de mon appart, avec un système de paniers qu'on peut commander en connaissant le contenu et avec possibilité d'échanger certains produits, et aussi de la vente libre de légumes, fruits, champignons et conserves maison. Bref, le rêve !

Sauf qu'avec le confinement, il a arrêté de venir, et aujourd'hui il ne peut malheureusement plus assurer ce service car la demande dépassait sa capacité de production... Je me suis donc tournée vers un système que je n'avais presque jamais expérimenté jusqu'à présent : La Ruche qui Dit Oui ! Je dois avouer que ce n'est pas ma solution préférée car les producteurs ne touchent pas l'intégralité du prix de vente des produits (ce qui les rend assez chers en fin de compte, puisqu'il faut y ajouter 20% de frais de fonctionnement), et ils doivent déclarer un minimum de vente et si celui-ci n'est pas atteint, toutes les commandes sont annulées. Cela ne leur garantit donc pas un revenu stable, contrairement aux AMAP qui voient leurs clients s'engager pour 1 an (mais qui sont malheureusement en déclin car on leur reproche parfois leur manque de flexibilité). Cependant la Ruche de Mulhouse est très dynamique et les producteurs sont assurés d'avoir des commandes régulières, au point que certains ont même été débordés pendant le premier confinement !


Bref, tout ça pour vous montrer qu'il existe de nombreuses solutions pour soutenir vos producteurs locaux (il y a aussi les ventes en direct dans les fermes !), ce qui me semble particulièrement important en ce moment, plutôt que d'enrichir encore plus les géants de la grande distribution ! Place à la recette maintenant : je l'ai réalisée dans le cadre d'un petit concours organisé par la Ruche, justement, sur le thème des courges. Je me suis inspirée d'une de mes précédentes recettes, ma focaccia au potimarron et pesto, mais en version tarte flambée et en remplaçant le basilic par du persil pour une version 100% de saison. Faire une flammekueche végane n'est pas bien compliqué, il suffit d'utiliser du yaourt de soja pour la base et on peut y mettre à peu près tout ce qu'on veut par dessus : lardons de tofu fumé, champignons,  oignons, fromage végétal, noix, etc. Le seul bémol, c'est que le yaourt de soja est moins gras et contient plus d'eau que la crème animale, et a donc tendance à s'évaporer à la cuisson, ce qui donne une tarte assez sèche. La parade que jai trouvée pour remédier a ce problème est de faire précuire la pâte, et de rajouter du gras dans le yaourt, mais je pense que vous pouvez également faire dégorger un peu ce dernier dans une étamine afin d'obtenir quelque chose de plus dense. Quant au pesto de persil, il vous restera du rab que vous pourrez utiliser comme du pesto classique dans des pâtes, salades de céréales, etc.


Tarte flambée au potimarron et champignons, pesto de persil {végétalien}
Pour le pesto :
- les feuilles d'un bouquet de persil plat
- 30 g de noisettes ou de noix décortiquées
- 1 gousse d'ail pelée et dégermée
- 10 cl d'huile d'olive
- 1 bonne pincée de gros sel
Pour la tarte flambée :
- 1 fond de tarte (j'utilise la recette de La Cuisine de Bernard)
- 4 cs de yaourt de soja
- 1 cs d'huile qui supporte la chaleur (j'utilise de l'huile de tournesol spéciale cuisson)
- sel, poivre, noix de muscade au goût
- 50 g de potimarron 
- 75 g de champignons au choix (ici des girolles)
- 1 petit oignon
- 1 cs de vin blanc (optionnel)
- huile végétale pour cuisson
- sel

Préchauffer le four à 210°C avec une plaque de cuisson à l'intérieur.

Découper le potimarron en tranches de 2 à 3 mm, badigeonner légèrement chaque tranche d'huile et mettre dans le four en train de préchauffer le temps de préparer les autres ingrédients.

Preparer le pesto : mixer tous les ingrédients ensemble. Réserver. Le reste de pesto se conserve plusieurs jours dans un bocal au frais.

Nettoyer les champignons et couper en morceaux s'ils sont gros. Faire revenir à feu vif dans un peu d'huile végétale avec une pincée de sel jusqu'à ce qu'ils rendent leur eau. Réserver.

Émincer l'oignon en lamelles. Faire dorer dans un peu d'huile à feu vif. Quand l'oignon commence à colorer, déglacer avec le vin blanc et réserver.

Retirer le potimarron du four.

Étaler le fond de tarte sur un tapis de cuisson. Enfourner à blanc pendant 5 minutes.

Pendant ce temps, mélanger le yaourt avec 1 cs d'huile, assaisonner de sel, poivre et noix de muscade au goût.

Retirer le fond de tarte du four. Répartir le yaourt sur le fond de tarte, puis disposer les oignons, les champignons et le potimarron par dessus. Enfourner pour 10 minutes supplémentaires.

Garnir la tarte de pesto de persil et servir.

mercredi 23 septembre 2020

Ramen au sésame végane (tantan ramen)

Il y a presque un an, j'ai passé 2 semaines au Japon. Je rêvais de faire ce voyage depuis des années, en bonne ado des années 2000 bercée par la culture manga. Bien qu'ayant déjà les orteils dans la culture nippone, et donc une idée assez claire de ce qui m'attendait là bas, j'étais impatiente de voir en vrai tout ce que je n'avais jusqu'à présent que fantasmé via les mangas, films, anime et photos. Et, vous vous en doutez, en bonne passionnée de bouffe j'étais très curieuse de goûter à la cuisine japonaise sur place !



Même avant mon voyage, je pouvais me vanter de bien connaitre la gastronomie japonaise, au-delà des sushis qui sont loin d'en être le plat emblématique en réalité : onigiri, gyoza, ramen, donburi, tempura, korroke, okonomiyaki, zarusoba, inarizushi, kare raisu, omurice, mochi, et tant d'autres noms me sont familiers et font régulièrement incursion dans ma cuisine. J'avais donc hâte de vérifier à quel point ce que j'ai pu manger jusqu'à présent, au resto ou, surtout, préparé par mes soins, était proche (ou non) de ce qui se fait réellement là bas. Et puis j'espérais aussi découvrir de nouveaux plats ! J'avais cependant une crainte : le Japon n'étant pas connu pour être un pays vegan-friendly, je me demandais à quoi je pourrais effectivement goûter une fois sur place.


Heureusement, grâce à Happy Cow et au groupe Facebook Vegan Japan, j'ai pu me régaler sans trop de difficultés (même si, pour être franche, j'ai parfois mangé des plats contenant de l'oeuf, et peut-être même du dashi -un bouillon à base de poisson utilisé quasiment partout dans la cuisine japonaise- par manque d'autres options). J'ai notamment découvert l'existence des restos T's tantan, qui servent de sublimes ramen véganes, dont de délicieux tantan ramen auquel ils doivent leur nom. Ce type de ramen a été une vraie découverte pour moi et je suis allée 2 fois dans leur resto à la gare de Tokyo, où j'ai testé le "White-sesame tantan" la première, puis le "Gold-sesame tantan" la seconde. J'ai eu un énorme coup de cœur pour ce dernier, et une fois rentrée, je n'avais qu'une idée en tête : le reproduire !


À ce stade de mon article, vous vous dites peut-être : "bon elle est bien gentille avec ses histoires, mais qu'est-ce donc qu'un tantan ramen ?" Eh bien c'est la version japonisée et "soupisée" des dandan mian, ou nouilles dandan, une spécialité sichuanaise de nouilles dans une sauce à base de pâte de sésame, sauce soja, vinaigre de riz, huile pimentée et poivre de Sichuan, garnies de viande hachée et pickles de feuilles de moutarde.


Ce ramen garde les caractéristiques de la recette originelle : le bouillon est mélangé à une sauce comparable à celle des nouilles dandan, et on retrouve de la viande hachée (enfin, ici des PST) et des pickles de moutarde en garniture, auxquelles s'ajoutent du chou pak choy blanchi, des légumes crus râpés (ici des carottes mais au Japon il y avait également du chou rouge), des pousses de haricots mungo (un incontournable des ramen japonais ! Même si je n'en avais pas le jour où j'ai fait les photos), de la ciboule coupée en fines bandelettes, des graines germées, des graines de sésame, et surtout une cuillerée de purée de cacahuète et de l'huile piquante ! Ne zappez vraiment pas ces deux derniers toppings car ils apportent énormément de saveur au plat ! Comme tout ramen, c'est un plat qui demande un peu de boulot, entre le bouillon et les garnitures (que vous pouvez d'ailleurs varier selon vos envies, je vous conseille tout de même de garder le pak choy et le haché épicé évidemment), mais je vous assure que ça en vaut le coup ! Ittadakimasu !


Ramen au sésame végane {végétalien}

Pour 2 personnes :
- 150 à 200 g de nouilles pour ramen (selon l'appétit)
Bouillon :
- 500 ml de bouillon de légumes (maison de préférence) + un peu pour les protéines de soja
- 200 ml de lait de soja ou d'avoine
- 2 cs de purée de sésame complète
- 2 cc de sauce soja + 1 cs (selon le niveau de salinité du bouillon)
- 2 cc de vinaigre de riz ou de cidre
- 1 cc d'huile de sésame
Haché végétal épicé :
- 30 g de petites protéines de soja déshydratées (ou 100 g de tofu/seitan/tempeh émietté ou de champignons hachés)
- 1 gousse d'ail
- 1 morceau de gingembre frais de la taille de la gousse d'ail
- 1 cs de saké ou de vin de riz chinois
- 2 cc de sauce hoisin (ou 1 cc de ketchup + 1 cc de miso blanc)
- 1 cc de sauce soja
- 1 pincée de poivre
- 1 petite pincée de poivre de Sichuan (optionnel)
- huile végétale
Garnitures (suggestions) :
- chou pak choy (1 à 2 feuilles par bol selon la taille)
- carotte râpée
- chou rouge râpé
- pousses de soja
- ciboule
- beurre de cacahuète (1 cc par bol)
- pickles de feuilles de moutarde
- graines de sésame grillées et pilées (environ 1 cs par bol)
- graines germées
- huile piquante

Préparation du bouillon :

Dans une casserole, mélanger le bouillon, le lait de soja ou avoine. Si le bouillon n'est pas salé, assaisonner avec une cuillère a soupe de sauce soja. Porter à ébullition et conserver le bouillon au chaud.

Préparation du haché épicé :
Placer les protéines de soja dans un bol et recouvrir d'eau ou de bouillon de légumes chaud. Laisser reposer jusqu'à ce que les protéines soient tendres. Egouttez-les. Si vous utilisez du tofu/tempeh/seitan ou des champignons, hachez-les finement.

Émincer l'ail et le gingembre finement. Faire chauffer un peu d'huile végétale dans une poêle et faire revenir l'ail et le gingembre à feu moyen-vif pendant une dizaine de secondes.

Ajouter les protéines de soja ou le tofu/tempeh/seitan ou champignons et faire sauter jusqu'à coloration.

Déglacer avec le saké, puis ajouter la sauce hoisin et la sauce soja et bien mélanger. Retirer du feu et assaisonner avec du poivre et du poivre de Sichuan. Réserver.

Préparation des autres garnitures : 
Découper le pak choy en tronçons et faire blanchir 30s dans de l'eau bouillante. Égoutter et placer dans un bol d'eau froide pour stopper la cuisson. Râper le chou et la carotte. Découper la ciboule en tronçons de 5 cm puis émincer en fines bandes dans la longueur. Émincer les pickles de moutarde. Faire toaster les graines de sésame dans une poêle chaude sans ajout d'huile, si vous avez un mortier concassez-les grossièrement.

Dressage :
Au fond de chaque bol, mélanger 1 cs de purée de sésame, 1 cc de sauce soja, 1 cc de vinaigre et 1/2 cc d'huile de sésame, jusqu'à obtebir une pate homogène. Ajouter une louche de bouillon chaud et fouetter pour bien diluer la pâte, puis compléter avec le reste de la portion de bouillon.

Faire cuire les nouilles selon les instructions du paquet et répartir dans deux bols. Répartir le bouillon dans les bols et garnir avec le haché épicé et les autres garnitures. Servir immédiatement


mardi 8 septembre 2020

Tarte aux courgettes et pomme de terre, curry et lait de coco

J'avoue ne pas être du tout inspirée pour ce post aujourd'hui... je pourrais vous faire une tirade sur la rentrée et les plats simples à préparer, mais ça fait des années que cette date ne signifie plus grand chose pour moi,  donc je ne change pas spécialement ma façon de cuisiner à cette période. 




Je vous dirai donc simplement que cette recette, piquée à ma maman comme beaucoup de recettes de tartes sur ce blog, est absolument délicieuse, en plus d'être hyper facile à faire. Et c'est déjà pas mal, non ? Bonne rentrée à toutes et à tous !








Tarte aux courgettes et pommes de terre,  curry et lait de coco {végétalien, sans soja, sans noix, option sans gluten}
Pour 1 tarte :
- 1 pâte brisée (maison ou du commerce, sans gluten si besoin)
- 1 grosse courgette
- 1 grosse pomme de terre (ou 1 pomme de terre de taille moyenne et 1/2 aubergine)
- 1 oignon jaune
- 20 cl de lait de coco
- 1,5 cc de curry
- sel, huile végétale

Peler l'oignon et la pomme de terre. Découper l'oignon en lamelles et la pomme de terre et la courgette en rondelles de 2 à 3 mm d'épaisseur. 

Faire revenir les légumes à feu moyen dans une poêle avec un peu d'huile, en remuant régulièrement, jusqu'à ce qu'ils soient presque cuits (environ 15 min).

Ajouter le lait de coco et le curry, saler au goût, bien mélanger et laisser épaissir 5 min.

Foncer un moule à tarte avec la pâte brisée et répartir les légumes par dessus.

Enfourner à 180°C pour 35 min. Servir tiède.