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mercredi 22 février 2017

Zéro déchet : mes axes d'amélioration pour 2017

Et le lauréat du prix du mois-qui-passe-à-la-vitesse-supersonique est attribué à... Février 2017! Félicitations! Non mais là, entre mes déplacements pro hebdomadaires, mes beaux-parents qui nous rendent visite, un weekend entre amis en Lorraine (donc avec 5h de route pour y aller et en revenir, hein), et quelques jours de vacances dans ma famille, je peux vous dire que je n'ai absolument pas vu passer le temps... Avec tout ça, je n'ai pas eu le temps de publier cet article plus tôt, alors que je l'avais prévu pour le mois de janvier. Mais bon, mieux vaut tard que jamais non? Alors aujourd'hui, je voudrais vous parler d'un sujet que je voulais mentionner ici depuis longtemps : le zéro déchet, et plus particulièrement là où j'en suis dans ce mode de vie et les actions que je veux mener dans ce domaine en 2017.

Qu'est-ce que le zéro déchet?


Je suppose que vous connaissez tous ce mouvement, dont on parle de plus en plus en ce moment, mais au cas où ce n'est pas le cas, voici un petit résumé. Comme son nom l'indique, le zéro déchet ou ZD est un mode de vie qui vise à réduire au maximum la quantité de déchets que nous produisons, cela afin de préserver notre environnement et nos ressources, mis à mal par l'excès d'emballages que l'on trouve dans le commerce. Le zéro déchet fait donc la part belle aux achats en vrac, de seconde main, et aux préparations maison, que ce soit en cuisine, pour les cosmétiques ou même les produits d'entretien. Si vous voulez en savoir plus sur le sujet, vous pouvez lire le livre de la papesse de ce mouvement, Béa Johnson, ou bien le blog et le livre de La famille (presque) zéro déchet.

La base du zéro déchet : le vrac et le fait-maison

Et moi, dans tout ça?

Pour ma part, je suis rentrée dans ce mouvement par la porte de l'alimentation (comme on pouvait s'en douter vu ma passion pour la bouffe haha!). Depuis que j'ai commencé à cuisiner au quotidien, je tiens en horreur le gaspillage alimentaire (pourtant je n'ai pas le souvenir d'avoir été élevée à coup de "finis ton assiette, y'a des enfants qui crèvent de faim dans le monde!"). Je déteste jeter de la nourriture et des ingrédients, non seulement ce n'est pas écologique (toutes les ressources nécessaires à la production des aliments jetés sont perdues), mais c'est aussi une perte d'argent. J'ai donc été ravie de tomber, il y a quelques années, sur le très instructif livre de Lisa Casali : Cuisiner mieux en jetant moins. Il explique comment cuisiner et consommer des parties de légumes habituellement jetées  bien que totalement comestibles (épluchures, fanes, cosses etc), mais aussi accommoder un reste de céréales, de pain ou de gâteau sec, etc, et la grande majorité des recettes sont végétariennes (seules quelques unes sont a base de poisson). J'avoue que je ne suis plus aussi motivée qu'au début (je ne stocke plus de pelures en quantité astronomique dans mon congélateur pour en faire du bouillon par exemple, mais j'ai tout de même une recette de bouillon en poudre à partir de pulpe de légumes ici) mais j'essaie tout de même de continuer dans cette voie au maximum. 

De plus, mon goût pour la cuisine et le fait maison, ainsi que mon aspiration à une alimentation (et également à une routine beauté, d'ailleurs) les plus exemptes possibles d'additifs nocifs, me poussent à me passer au maximum des préparations industrielles. Je fais donc moi-même mes pâtes à tarte et à pizza, mes pains a burger, granolas et mueslis, gâteaux, brioches... Ça prend certes un tout petit peu plus de temps que d'ouvrir un paquet de "tout fait", mais au moins je sais ce que j'y mets et je trouve ça meilleur, et c'est souvent moins cher ! C'est par ce biais que je me suis intéressée au zéro déchet et petit à petit, j'ai commencé à en appliquer de plus en plus les principes de base dans ma vie : j'achète mes légumes à des producteurs locaux, je refuse les sacs plastiques et leur préfère les tote bag en tissu, je privilégie le vrac en magasin bio, ne consomme quasiment pas de plats préparés sous emballage, et finalement nous avons mis en place un bac de compost sur notre balcon, qui s'est rapidement rempli (mais malheureusement, le compost ne s'est pas correctement formé et nous avons maintenant un bac rempli d'une substance marronnasse bizarre qu'on refuse d'ouvrir...). 

Malgré ça, je trouvais que nos déchets continuaient à se multiplier à une vitesse qui me rendait dingue. C'est dans un de ces moments de raz-le-bol envers ma poubelle qu'est paru La famille (presque) zéro déchet, et j'ai décidé d'y voir un signe. Je me suis donc jetée sur ce livre (qui s'est d'ailleurs retrouvé quasiment en rupture de stock dès sa sortie, du moins dans ma librairie) en espérant y voir un peu plus clair dans mes déchets.

Le tofu en barquette ou sous vide, le lait et la crème végétale en brique : un cauchemar pour les zéro déchets...

La famille (presque) zéro déchet

Après une introduction qui m'a semblé un peu répétitive, probablement car les mêmes chiffres y sont mentionnés plusieurs fois, le livre se divise en plusieurs parties pour attaquer les déchets sous tous les angles : les courses, la cuisine, l'hygiène de la maison, les cosmétiques, les fêtes, les enfants, et la maison. J'ai beaucoup apprécié la profusion de "recettes" de cosmétiques et de produits ménagers, qui permettent de réaliser aussi bien du mascara que des tablettes pour lave-vaisselle. Mais à part ça, je n'ai rien appris de nouveau par rapport à ce que je savais déjà : pour limiter ses déchets, il faut d'abord ne pas en créer. Donc, ne pas acheter de produits emballés ou refuser les emballages dès que possible, leur privilégier des emballages réutilisables (sacs à vrac, tuperwares), faire soi-même ce que l'on trouve généralement sous plastique (biscuits, yaourts, compotes, pâtes à tartes, etc), préférer les contenants en verre ou métal (recyclables à l'infini), acheter d'occasion, offrir des cadeaux non matériels ou faits main, etc. 

J'avoue qu'après une première lecture, je me suis sentie un peu découragée, du moins par rapport à mes déchets alimentaires. Car la famille presque zéro déchets n'est pas végétarienne, et ils peuvent donc relativement facilement trouver de la viande et des produits laitiers en vrac. Mais quand on ne consomme aucun de ces produits et qu'on cherche à les remplacer par des alternatives végétales, impossible de se passer d'emballage : briques Tetra Pak pour les laits et crèmes, et plastique à gogo pour le tofu et tempeh. Et je ne parle même pas des substituts carnés ou des fromages véganes, eux aussi vendus sous emballage, c'est d'ailleurs ce qui fait que je n'en achète jamais (ainsi que leur prix exorbitant... De toute façon j'en trouve très peu dans mon magasin bio!) À quand les boucheries et crèmeries véganes ?! (Le premier qui me dit "y'en a une a Paris!", je l'étrangle...).

Une fois ce premier moment d'abattement passé, j'ai décidé que je n'allais pas en rester là et j'ai réfléchi un bon coup aux déchets que je produisais et aux actions que je pouvais mener pour les réduire. J'ai donc fait une liste, déchets d'un côté, solutions de l'autre. Et croyez-moi, même sans m'occuper de mes produits végétaliens, j'ai déjà une belle marge de progression ! J'ai déjà commencé à entreprendre quelques améliorations, je fais par exemple ma margarine maison, et j'ai acheté une brosse à dents entièrement compostable (à 4€ pièce, quand même... J'espère qu'elle va me dire jusqu'en 2025 à ce prix là !), et en ce début d'année (oui bon, on est fin février, OK, mais ça reste quand même le début d'année par rapport à décembre non?) je voulais lister quelques actions zéro déchet que je compte bien intégrer à mes habitudes en 2017! J'ai divisé cette liste en deux volets, correspondant à deux endroits particulièrement générateurs de déchets chez nous : la cuisine et la salle de bains. J'espère que cette petite liste me motivera à poursuivre dans la bonne direction, et qu'elle vous encouragera à vous lancer si vous êtes un novice en la matière !



Mes objectifs zéro déchets pour 2017 : en cuisine...
  • Bannir le Sopalin : oui, vous avez bien lu. On utilise toujours du Sopalin, l'ennemi n°1 des ZD. Ca fait un moment que je songe à m'en débarrasser, alors cette fois, on va le faire une bonne fois pour toutes. Une fois que notre dernier rouleau sera terminé, on n'en rachètera pas, et à la place on utilisera des lingettes microfibres et des serviettes en tissu.
  • Fabriquer des sacs à vrac : privilégier le vrac, c'est bien, mais avec des sacs réutilisables, c'est mieux. Pour l'instant, on réutilise les sachets en papier fournis dans notre magasin bio, mais ils finiront bien par nous lâcher un jour (sans compter que ceux qui sont fournis actuellement ont une bande de plastique sur le devant qui se décolle/déchire/les deux au premier usage...). Je vais donc rentabiliser mes chutes de tissus fins pour fabriquer quelques sacs à vrac, même si ce n'est franchement pas le truc le plus passionnant à coudre...
  • Fabriquer des tawashis : rien à voir avec les sushis, si ce n'est l'origine géographique. Le tawashi est une éponge lavable, tissée ou crochetée, qui nous vient du Japon. Une fois sale, hop, un petit tour au lave-vaisselle, et c'est reparti pour un tour! Exit les éponges jetables qui se désagrègent au bout de trois semaines! Comme j'ai prévu de coudre avec du jersey cette année, je vais là aussi rentabiliser mes chutes pour me fabriquer un ou deux tawashis et me débarrasser définitivement des éponges classiques. Et pour la partie grattounette (mais siiii, vous savez, le côté vert, là!), j'avais déjà prévu le coup il y a quelques mois en achetant des brosses à vaisselle à Amsterdam (chacun ses souvenirs, hein...)
  • Changer de poêles : alors là, vous vous demandez peut-être le rapport avec le zéro déchet. C'est pourtant simple : chez moi, les poêles en Teflon dépassent rarement les 5 ans d'existence (et encore, je vise large), avant que le revêtement ne se fasse la malle (et me file le cancer au passage). Parce que, sérieusement, le Téflon, c'est l'enfer, en vrai. Tu peux rien faire dans ta poêle ou ton moule : ne pas couper dedans, ne pas le gratter pour le laver, et en plus la chaleur dégrade le revêtement. Alors pourquoi est-ce qu'on est aller coller ça sur un truc qui sert à cuire des aliments ?! Alors qu'une poêle en inox, ça te dure au minimum 20 ans, voire même toute une vie. En plus de ça, aucun risque sanitaire n'est associé à ce matériau. Donc c'est décidé, je remplace toutes mes poêles une bonne fois pour toutes par de l'inox. C'est certes un investissement, mais lors des soldes, il est possible en trouver à des prix intéressants (chacun son objectif soldes, hein...)
  • Remplacer les biscuits petit déj de chéri par du fait maison : autant côté salé, on ne génère pas trop de déchets, autant sur le sucré, on a quelques progrès à faire, surtout concernant les biscuits emballés en portion individuelles, fourrées dans une boîte en carton. Je pense notamment aux biscuits "petit déjeuner" que mon copain mange de temps en temps, les matins où il est pressé et qu'il n'a pas le temps de déjeuner à l'appart. (Au passage, on en parle de cette imposture marketing du biscuit petit déj? Hop, on y met trois pauvres flocons d'avoine et on fait croire que c'est trop bien de commencer la journée en mangeant des gâteaux bourrés de sucre et d'huile de palme. Bref.) Pour lui éviter d'en consommer, je fais déjà des muffins que je congèle, il suffit d'en sortir un la veille pour le lendemain. Le problème, c'est qu'on n'y pense pas systématiquement, d'où la présence de biscuits petit déj dans nos placards. Cette année, je compte bien me trouver une recette de cookies pour petits déjeuners, riche en vrais flocons de céréales, que je ferai régulièrement pour remplacer les biscuits industriels. Chéri n'aura plus qu'à en attraper un ou deux dans un bocal avant d'aller travailler!
  • Refuser les sachets du pain : oui, ça paraît ridicule comme action, dit comme ça. Mais autant on refuse les sacs plastiques, autant on continue à accepter les sachets/papiers du pain. Et vu le nombre de baguettes que l'on consomme, je peux vous dire que c'est un déchet TRÈS présent chez nous. Donc en 2017, on refuse les sachets pour le pain, et on apporte nos sacs à vracs pour les pains à trancher!
  • Faire du lait végétal plus souvent : comme je le disais ci-dessus, nous produisons des déchets car nous consommons des substituts végétaux à la viande et aux produits laitiers, d'autant plus que nous avons décidé de bannir définitivement les briques de lait de vache de notre alimentation. Nous le remplaçons par du lait de soja ou d'amande, et malheureusement il n'est pas possible de se fournir directement chez un producteur avec une bouteille en verre pour ce genre de produits. La bonne nouvelle, c'est que faire du lait végétal maison, c'est tout à fait possible (de même pour le tofu et le tempeh d'ailleurs, mais chaque chose en son temps!). J'aimerais donc prendre l'habitude d'en réaliser plus souvent, notamment du lait d'amande, de cajou, ou d'avoine, car c'est très simple à faire. Il suffit juste de penser à mettre les noix à tremper la veille au soir, et le lendemain matin l'affaire est réglée en 5 minutes de mixage et filtrage! Pour le lait d'avoine, c'est même encore plus simple puisqu'il n'y a même pas besoin de passer par l'étape trempage! En outre, je suis certaine que cela coûte moins cher que d'en acheter du tout fait.

... et dans la salle de bain.

  • Bannir les mouchoirs en papier: eh oui, en plus du Sopalin, on utilise des mouchoirs en papier. Enfin, surtout moi d'ailleurs, vu que je passe une bonne moitié de l'année avec la reniflette... La honte du zéro déchet quoi! Eh bien cette année, fini les mouchoirs jetables, je passe à la version en tissu. Je sais que c'est un sujet controversé, beaucoup trouvent ça sale, mais je pense que c'est uniquement parce qu'on nous a fourré ça dans le crâne pour mieux nous vendre du jetable. Car honnêtement, QUI ne se mouche réellement qu'une seule fois dans son Kleenex avant de le jeter à la poubelle? (Ne me dites pas que je suis la seule à les collectionner dans mes poches?...) Quant à ceux qui disent que c'est dégoutant de les laver en même temps que ses vêtements, je vous répondrai que vous l'avez bien vous sous-vêtements qui ont été en contact avec vos fesses toute une journée sans que ça ne vous pose de problème, alors pourquoi les mouchoirs seraient-ils pires? Et puis vous pouvez choisir de les laver avec vos draps et serviettes au pire!
  • Faire du déodorant maison : ça fait longtemps que j’ai abandonné les déodorants « classiques » du commerce, d’une part parce que ceux-ci étaient de plus en plus inefficaces sur moi, et surtout parce qu’ils sont bourrés de produits a priori pas tip-top pour la santé (d’autant plus qu’on les utilise sur une zone de notre corps assez stratégique, à savoir près de ganglions situés sous les aisselles et à proximité des seins pour les femmes…). Depuis, j’ai examiné plusieurs alternatives plus naturelles, d’abord du bicarbonate de soude (au très fort pouvoir anti-odeurs) en friction sur les aisselles, puis un déo solide acheté sur Etsy et dont la texture trop crémeuse ne m’a pas convaincue, et enfin de l’huile essentielle de palmarosa (anti-bactérienne, elle permet d’éviter les mauvaises odeurs liées non pas à la transpiration mais bien aux bactéries qui prolifèrent dans le milieu chaud et humide que sont nos aisselles !) mais son odeur très forte a fini par me dégoûter un peu (depuis, j’en ai dilué quelques gouttes dans du bicarbonate et ça va mieux !). Je m’étais promis depuis longtemps de me fabriquer un déo en crème car c’est un produits très facile à faire et qui ne nécessite que quelques ingrédients faciles à trouver (vous pouvez en trouver une recette ici par exemple) . C’est donc un bon point de départ pour ceux qui voudraient se tourner vers les cosmétiques maison. Je compte bien honorer enfin cette promesse en 2017, même si ça ne sera pas pour de suite car j’ai encore pêché par fainéantise et acheté un stick de la marque Dr Schmidt’s récemment. Mais une fois vide, promis, je me lance ! [Petite précision concernant le bicarbonate de soude : il est possible qu'il vous irrite les aisselle à forte dose, donc si vous avez la peau sensible, évitez de l'appliquer pur sur votre peau. Ceci dit, moi j'ai une peau habituellement très réactive mais le bicarbonate ne m'a jamais fait le moindre mal!]
  • Remplacer mes gommages industriels par du fait-maison : j’ai une peau sensible et fragile, aussi je n’utilise que très rarement des produits de gommage, et pourtant j’en ai trois tubes dans ma salle de bain! Une fois qu’ils seront vides, je ne les remplacerai pas car il est très facile de fabriquer ce genre de produits soi-même, c’est même encore plus simple que pour le déo! Le plus ironique dans l’histoire, c’est que j’en ai déjà fait plusieurs fois pour offrir, à partir de cette recette. Les avantages d’un gommage maison sont nombreux : outre le fait de pouvoir contrôler parfaitement la composition et de l’adapter aux besoins de sa peau, et bien entendu de ne produire aucun déchet plastique (flacon ou boîte), c’est également une solution beaucoup plus économique et surtout écologique. En effet, les gommages du commerce contiennent souvent des microbilles en plastique qui vont alors polluer les océans (il existe cependant des alternatives naturelles à base de noyaux d’abricots, c’est le cas des produits que j’ai chez moi). Ce type de produits sera bientôt interdit à la vente en France, si ce n’est pas déjà le cas, mais en tout cas, avec une recette maison, vous êtes sûrs de ne rien rejeter de toxique dans la nature!
  • Se passer d'après shampoing : je dois vous avouer que j'ignore pourquoi j'ai commencé à en utiliser, car pendant des années je faisais sans. Je me suis peut-être dit que ça permettrait de limiter l'apparition de fourches sur mes pointes toujours très sèches, mais je ne suis pas certaine que ce soit réellement efficace... Je compte donc finir le flacon que j'ai en cours et ne pas en racheter, à la place je miserai sur un masque mensuel à base de gel d'aloe vera et d'huile végétale, un mélange qui fait des miracles sur cheveux secs.
  • Passer au dentifrice solide : bon, je ne vais pas vous mentir, ce point sera probablement le plus difficile de la liste,. Ce ne sont pourtant pas les options qui manquent, qu'elles soient maison ou du commerce, mais je ne sais pas trop si on arrivera à se faire à ce type de produit... Et j'avoue également que je me demande un peu si c'est réellement pratique à transporter en voyage. Enfin bon, qui ne tente rien n'a rien!
  • Favoriser les produits multi-usages au maximum : pourquoi avoir une crème pour les mains ET une pour le corps quand une seule peut faire le boulot de deux? Je vous ai déjà parlé de mon produit chouchou du moment, une crème Basis sensitiv de Lavera, qui remplit parfaitement son rôle partout où je l'applique (elle a même sauvé en deux jours à peine mon nez complètement écorché par un mouchage intensif!). Dans le même genre, je pense au beurre de karité, qui peut en plus faire office de baume à lèvres : du trois-en-un!
  • Bannir le savon liquide pour les mains (et peut-être pour le corps?) : même si on utilise uniquement des recharges que l'on versé dans un flacon-pompe, et qui sont donc moins polluantes qu'un nouveau flacon à chaque fois, ça reste un déchet plastique que l'on peut facilement éliminer. Il nous suffira d'utiliser des savons solides à la place. Ça tombe bien, j'en ai justement quelques uns d'avance, car on m'en a offert plusieurs fois mais je ne les utilisais pas sous la douche car je trouvais que ce genre de produit m'asséchait la peau. J'ai appris récemment que c'est parce qu'il ne s'agit pas de savons saponifiés à froid, qui, eux, sont bien plus doux pour l'épiderme. Je vais donc circonscrire l'usage de mes savons-pas-bons au lavage de mains, et puis peut-être que dans un second temps je passerai aux savons saponifiés à froid pour le reste du corps (mais pour l'instant on a encore un méga flacon de gel douche à terminer!)
ET VOILA, tu es arrivé à la fin de cet interminable article (aussi bien à lire qu'à écrire, dis toi que ta souffrance est partagée!) (si t'as tout lu en entier hein, rien n'est moins sûr... Si ce n'est pas le cas, je ne t'en veux pas, rassure-toi). Pour les pros du zéro déchets, ces actions pourront peut-être paraître assez minimes, mais je suis une partisane du "chaque chose en son temps", il me faut un certain moment pour mettre en place des routines et des habitudes. Pour les novices en revanche, ça peut paraître beaucoup d'un coup, mais une fois encore, il s'agit d'y aller progressivement et de découper la chose en petits morceaux pour la rendre plus digeste. C'est vraiment un pli à prendre, et ça se fait plus facilement qu'on ne se l'imagine. Et puis la communauté du zéro déchet grandit, de nombreux blogs et groupes Facebook sont consacrés à ce mode de vie et vous y trouverez toujours du soutien les jours où le découragement pointe. Chaque petit geste compte, ne laissez personne vous dire le contraire! Si vous aussi, vous avez des objectifs zéro déchet pour l'année 2017, n'hésitez pas à les partager avec moi, plus on est de fous, plus on rit ;)

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